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Le lexique de Parcoursup

Il s’agit de la nouvelle plateforme d’admission en première année d’une formation supérieure. Elle remplace l’ancien dispositif nommé Admission Post Bac à partir de la rentrée 2018. Elle est mise en ligne depuis le 15 janvier 2018.
Toutes formations accessibles après le baccalauréat, qu’elles soient sélectives ou non sélectives ne sont pas sur Parcoursup. Pour celles qui ne figurent pas dans Parcoursup, le candidat doit s’adresser aux établissements concernés.
La fiche avenir concerne tous les élèves de terminale inscrits sur Parcoursup. Elle permettra, entre autres, aux chefs d’établissements, de donner leur avis sur la capacité des élèves à réussir, ou non, dans les formations dans lesquelles ils ont candidaté sur Parcoursup. La fiche avenir est donc « un outil » qui va permettre aux lycées de communiquer avec les établissements d’enseignement supérieur. Attention: cette fiche n’est pas un petit papier, elle est entièrement dématérialisée et spécifique à chaque vœu des candidats. C’est l’ensemble de l’équipe pédagogique (enseignants, professeurs principaux, chef d’établissement, etc.) qui est chargée de saisir la fiche pédagogique. Celle-ci est créée après que chaque élève a saisi ses vœux d’orientation sur la plateforme Parcoursup, la date limite étant le 13 mars à 18h.
Un vœu multiple permet de choisir la ou les formations souhaitées parmi un ensemble de formations qui sont regroupées par type, spécialité ou mention. Un vœu multiple est composé de plusieurs sous-vœux : chacun d’entre eux correspond à une formation dans un établissement donné. À l’intérieur d’un vœu multiple, le lycéen peut sélectionner une ou plusieurs formations sans les classer. Le vœu multiple permet donc d’élargir les possibilités de choix des lycéens puisqu’il compte pour un seul vœu parmi les 10 vœux possibles. Pour résumé, au total le lycéen peut formuler :
– de 1 à 10 vœux (qu’il s’agisse de vœux multiples ou non);
– 20 sous-vœux maximum pour l’ensemble des vœux multiples.
Parcoursup n’affecte pas les candidatures à des places vacantes par un tirage au sort. La plateforme Admission Post Bac avait quant à elle intégré le tirage au sort pour les affectations dans certaines filières en tension. En 2017, ce sont 169 licences publiques qui ont été concernées par le tirage au sort.
C’est le nom donné au programme de transformation de l’enseignement supérieur mené par le Gouvernement après une consultation qui a été organisée durant 3 mois et dont les conclusions ont été présentées à la Ministre de l’Enseignement Supérieur le 19 octobre 2017. Ce plan comprend 20 mesures pour engager cette transformation. L’objectif du Gouvernement est « d’accompagner chacun vers la réussite ».
« Avec le plan étudiants, le Gouvernement veut améliorer l’orientation des lycéens et la vie estudiantine. Parmi les objectifs : renforcer l’efficacité de l’orientation, prendre en compte le profil de chaque lycéen, mettre fin au tirage au sort, réduire le taux d’échec en 1ère année de licence, redonner du pouvoir d’achat aux étudiants. » (Extrait de l’application eparents).
Les mesures du Plan étudiants sont les suivantes (source Ministère) :
Mieux accompagner l’orientation au lycée
1. Deux professeurs principaux en classe de terminale pour accompagner individuellement les élèves dans la construction de leur projet d’études
2. Intégration dans l’année de terminale de deux semaines dédiées à l’orientation pour tous les élèves
3. Examen approfondi par le conseil de classe du projet d’orientation de chaque élève
4. Dialogue renforcé, sous l’autorité du recteur, entre enseignement secondaire et enseignement supérieur
5. Déploiement du dispositif « étudiant ambassadeur »

Des conditions de vie étudiante au service de la réussite
6. Rattachement des nouveaux étudiants au régime général de la Sécurité sociale dès 2018
7. Fusion des contributions « vie étudiante » pour rendre le système plus lisible
8. Soutien à la mobilité jusqu’à 1 000 euros pour un étudiant qui change d’académie
9. Création de nouveaux centres de santé au sein des universités pour améliorer l’accès aux soins de proximité

Un accès plus juste et plus transparent dans le supérieur
10. Suppression de la sélection par le tirage au sort
11. Une nouvelle plateforme plus simple et plus transparente
12. 10 voeux maximum et non hiérarchisés pour éviter les choix par défaut
13. Meilleure connaissance des attendus pour réussir dans la filière souhaitée
14. Prise en compte du profil de chaque lycéen et de ses choix

Une offre de formation post-baccalauréat sur mesure et rénovée
15. Un « contrat de réussite pédagogique » pour mieux suivre le parcours de l’étudiant
16. Un premier cycle sur mesure, personnalisé et modulable (+ ou – de 3 ans)
17. Renforcement du tutorat et de l’accompagnement des étudiants (nomination d’un directeur des études par champ disciplinaire)
18. Encouragement des nouvelles formes de pédagogie (pédagogie par projet, pédagogie inversée, enseignements par les pairs…)

Un engagement financier massif de l’État de près d’un milliard d’euros pour accompagner la réforme
19. 450 millions d’euros du Grand Plan d’Investissement pour accompagner la mise en place des nouveaux cursus, la modularisation, la mise en oeuvre des contrats de réussite et l’accompagnement personnalisé de chaque étudiant
20. 500 millions d’euros sur l’ensemble du quinquennat afin d’ouvrir des places, de créer des postes dans les filières en tension et de valoriser l’engagement des enseignants dans la mise en place de la réforme.

Le Ministère affirme qu’il n’y aura pas de sélection à l’entrée pour les filières universitaires. Dans son éditorial d’octobre 2017, la Ministre écrit « Demain, nous le savons, les bacheliers seront plus nombreux encore à entrer dans l’enseignement supérieur. Nous prenons aujourd’hui un engagement : ils y trouveront leur place et ils auront toutes les cartes en main pour aller vers la réussite. »
Le dispositif est principalement centré sur le projet de l’élève et sur son profil. Les vœux qu’il formule dans Parcoursup seront évalués en tenant compte de ces deux éléments. Les résultats et les avis des professeurs mais aussi la motivation et le profil de l’élève ainsi que la réponse qu’il apporte aux attendus sont les critères principaux à partir desquels les établissements formuleront leurs réponses.

La Ministre précise que « chacun pourra choisir la filière de son choix et tout sera mis en oeuvre pour que le souhait des candidats soit respecté selon son profil et son projet. La motivation est un facteur de réussite, et chaque lycéen verra son projet, son parcours propre analysés avec l’attention à laquelle il a droit. Mais la personnalisation des parcours sera bien la règle. Des solutions pédagogiques concrètes seront construites pour ceux qui ont besoin de plus d’aide pour atteindre leurs objectifs ainsi que pour ceux qui ont besoin de « connaître pour savoir » : le droit à hésiter, à changer d’avis ou de direction sera pleinement reconnu et encadré. Enfin, pour ceux qui veulent plus, plus vite : des parcours accélérés seront proposés. »

Une fois entrée dans l’enseignement supérieur, la majorité des étudiants inscrits en licence se trouve confrontée à l’échec. Seulement 27 % des étudiants ont leur licence en 3 ans et 39 % en 4 ans. Les 61 % restants abandonnent les études dans lesquelles ils se sont initialement engagés (33 % après un an, 13 % après deux ans d’études), ou se réorientent vers d’autres formations. Ce taux d’échec élevé concerne l’ensemble des bacheliers, y compris les bacheliers généraux. Il est plus élevé encore pour les bacheliers technologiques et professionnels. Ils ne sont respectivement que 7 % et 2 % à valider leur licence en 3 ans. Si 80 % des étudiants obtiennent un diplôme à l’issue de leurs études, c’est au prix de multiples détours qui souvent pèsent sur les étudiants les plus défavorisés. (Ministère de l’Enseignement Supérieur, octobre 2017).
En 2016, la CNIL a été saisie d’une plainte à l’encontre du traitement « Admission Post Bac » (APB) dont l’objet est le recueil et le traitement des vœux des candidats à une admission en première année d’une formation post-baccalauréat.
La Présidente de la CNIL a décidé en mars 2017 de diligenter des contrôles afin de s’assurer de la conformité de ce dispositif à la loi « Informatique et Libertés ». Les investigations menées ont révélé plusieurs manquements aux règles gouvernant la protection des données personnelles. (CNIL, 27 septembre 2017 suite à la décision n°2017-053 du 30 août 2017 visant la mise en demeure du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et délibération n°2017-233 du 7 septembre 2017).
La CNIL mais aussi la Cour des Comptes (décision du 11 juillet 2017 publiée le 17 octobre 2017) ont rendu deux avis successifs sur APB, condamnant le tirage au sort et formulant des recommandations pour la constitution d’une nouvelle plateforme d’affectation. Les principaux manquements listés par la CNIL sont les suivants : « Cesser de prendre des décisions sur le seul fondement d’un traitement automatisé »
• Nécessité pour le ministère de se mettre pleinement en conformité avec la loi « Informatique et Libertés ».
• Remise en cause du tirage au sort.
• L’algorithme doit être accompagné d’une intervention humaine permettant de tenir compte des observations des candidats.
• Information transparente des candidats à propos de la plateforme (règles de fonctionnement, identité du responsable du traitement, finalité poursuivie, droits des personnes, destinataires auxquels les données sont transmises).
• Procédure de traitement des demandes de droit d’accès garantissant la transmission aux candidats des informations permettant de connaître et de contester la logique qui sous-tend le traitement.
Le ministère réaffirme que les bacheliers technologiques et professionnels sont insuffisamment représentés dans les filières sélectives que sont les IUT et les STS, alors même qu’ils placent ces filières courtes et professionnalisantes en tête de leurs voeux sur APB. Malgré la mise en place de quotas en 2013, les bacheliers technologiques représentent 30 % des effectifs en IUT et les bacheliers professionnels à peine 18 % des effectifs en STS. Cela conduit ces étudiants à choisir par défaut l’université (ministère, octobre 2017).

Les données du ministère de l’Enseignement supérieur (décembre 2017, note du SISE 17.13) indiquent qu’en 2016, 8% des bacheliers professionnels ont intégré l’université. La proportion est de 32,6% pour les titulaires d’un bac technologique. Le total des baccalauréats professionnels et technologiques est de 19,3% des nouveaux inscrits en première année de Licence, ce qui représente environ 55.000 étudiants.

« En 2016-2017, le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université́ continue à croitre (+ 3,1 %) mais les inscriptions parallèles des étudiants de CPGE expliquent plus de la moitié de cette hausse, qui s’élève à + 1,8 % sans ces inscriptions. Le nombre d’étudiants est également en légère hausse dans les IUT (+0,3 %). Les bacheliers généraux sont toujours plus nombreux dans les disciplines générales (+3,8 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente en IUT (+1,8 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université́ (-2,7 %) » (extrait de la note SISE 17.13).

La concertation sociale : 3 mois de dialogue et de réflexion partagée, 3 mois de concertation, 11 groupes de travail, 55 réunions, 29 organisations représentées : la concertation sur l’accueil et la réussite des étudiants lancée par Frédérique Vidal en juillet 2017 a mobilisé plus de 250 acteurs de l’enseignement supérieur et de l’enseignement scolaire. Dans cet espace, toutes les propositions ont été examinées, la réflexion a été riche, les débats vifs et créatifs. Si le consensus n’a pas toujours été atteint, chacun a pu faire entendre sa voix et son analyse. Pour la ministre, il s’agissait « d’utiliser notre intelligence collective pour construire des solutions cohérentes, pragmatiques et réalistes qui puissent être portées par tous ». C’est sur cette base qu’un rapport présentant une série de 17 propositions concrètes pour l’accueil et la réussite des étudiants a été rendu à la ministre, le 19 octobre dernier, par le rapporteur général Daniel Filâtre, recteur de l’académie de Versailles (Ministère, Octobre 2017).
Le projet de loi qui prévoit la mise en oeuvre du plan étudiant et donc de Parcoursup a été présenté à l’Assemblée Nationale le 22 novembre 2017 en procédure accélérée par Mme Frédérique VIDAL, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Mardi 19 décembre 2017, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants (procédure accélérée).
La commission de la culture du Sénat a nommé le Mercredi 29 novembre 2017, Jacques GROSPERRIN rapporteur du projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants.
Le mercredi 17 janvier 2018, la commission de la culture entend Frédérique VIDAL et le Sénat examine le projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants les mercredi 7 et jeudi 8 février 2018.
Selon le Premier Ministre Edouard Philippe, un Comité éthique et scientifique dont la composition doit être annoncée fin janvier 2018 sera le garant de l’équité et de la transparence de la plateforme Parcoursup.
Présidée par le recteur de région académique, la Commission d’accès au supérieur réunira des chefs et responsables d’établissement du secondaire et du supérieur et des représentants des collectivités territoriales. Elle aura la charge de rendre cohérente la carte de toutes les formations supérieures de la région académique et de mieux l’articuler aux besoins socio-économiques du territoire. C’est également cette commission qui aura la charge d’identifier une formation pour les bacheliers qui n’obtiennent pas de proposition satisfaisante lors de la procédure d’affectation. Elle sera aussi garante de l’accès de tous les publics à toutes les formations.
Le recteur est le pivot de la nouvelle procédure d’entrée dans l’enseignement supérieur. Son intervention garantit la capacité́ de chaque élève à devenir étudiant dans une formation qui correspond à ses aspirations, son profil et son parcours. (Ministère, octobre 2017).
Au 10 octobre 2017, le Ministère rappelle les missions du Conseil de Classe :
• traiter les questions pédagogiques intéressant la vie de classe, et notamment les modalités d’organisation du travail des élèves ;
• examiner les résultats scolaires individuels des élèves en proposant un bilan et des conseils et, le cas échéant, de proposer des aménagements d’évaluation ;
• émettre un avis sur les vœux d’orientation exprimés par les familles et les élèves, et le cas échéant faire d’autres propositions ;
• émettre un avis éclairant le jury d’examen (pour les classes à examen) ;
• émettre un avis sur les vœux de poursuites d’études post-bac.
Pour Parcoursup, la nouveauté réside essentiellement dans les rôles renforcés du conseil de classe liés à l’orientation et à la motivation des vœux. C’est une réelle implication de l’équipe éducative dans la procédure. Celui du premier trimestre prend connaissance des intentions des projets des élèves et formule des recommandations destinées aux élèves. Le conseil du deuxième trimestre doit examiner chacun des vœux de chacun des élèves. Les professeurs expriment leurs avis et c’est au chef d’établissement qu’il revient de formuler l’avis de synthèse. Chacun des avis est communiqué aux établissements d’enseignement supérieur concernés par les vœux formulés dans la « Fiche Avenir ».
Si l’élève n’a pas obtenu de réponse positive à au moins un de ses vœux, il est accompagné pour trouver une formation qui se rapprochera le plus de son vœu de départ. Une procédure complémentaire sera ouverte juste après les résultats du baccalauréat. Une proposition d’affectation lui sera alors adressée.
Selon la Ministre, il s’agit d’établir un “dialogue avec l’équipe pédagogique” tout au long de l’année de Terminale mais plus spécifiquement de concentrer durant deux semaines les occasions de faire découvrir aux élèves des métiers et des cycles d’études supérieures. Il s’agit de deux semaines de l’orientation qui se déroulent pour la première au 1er trimestre et pour la deuxième au 2ème trimestre.
Le plan étudiants a doublé le nombre de professeurs principaux par classe de terminale. Ils sont désormais 2 et se répartissent les élèves de leur classe. Ils ont pour mission d’aider chaque élève à s’orienter et à définir son projet. Ils sont également en charge de la collecte des avis de l’ensemble des professeurs pour la rédaction des fiches avenir indispensables au conseil de classe du 2ème trimestre. Ils jouent un rôle majeur dans la définition des choix de l’élève, recherchent la meilleure cohérence entre le profil de l’élève et les formations souhaitées.
Les 4 formation universitaires les plus demandées au niveau national et dites « en tension » sont
• la Licence de Droit
• la Licence de Psychologie
• la première de licence Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS)
• la Première Année Commune aux Etudes de Santé (PACES)

L’Assemblée nationale a validé l’extension du budget du ministère de l’enseignement supérieur de 15 millions d’euros. Cela correspond à l’augmentation de postes pour les filières en tension à l’université. La Ministre a précisé que cet amendement avait « pour objet de permettre la mise en oeuvre du « plan étudiants » annoncé par le gouvernement afin de faire face au choc démographique dans l’enseignement supérieur et de réorganiser l’accès au premier cycle universitaire ».

« Le Plan Etudiants présenté par le Gouvernement le 30 octobre dernier vise à améliorer l’orientation et la réussite des bacheliers dans l’enseignement supérieur. Dans cette optique, il prévoit que toutes les informations permettant aux bacheliers d’appréhender les formations de l’enseignement supérieur puissent être affichées sur la plateforme d’admission. Ces “attendus”, qui sont les connaissances et les compétences tacitement requises par les formations d’enseignement supérieur, seront donc désormais explicités, permettant aux lycéens de formuler des choix éclairés. » (Extraits du site du Ministère, janvier 2018).

Une charte, préalablement à la définition des attendus nationaux, a été signée entre le Ministère, la CEDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs), la CGE (Conférence des Grandes Ecoles) et la CPU (Conférence des Présidents d’Université).

En décembre 2017, les attendus nationaux ont été élaborés pour les filières universitaires (voir https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Actus/16/8/AttendusLicence-_12-12-2017_867168.pdf. Pour les autres filières, ils le seront le 22 janvier 2018.

« Les attendus de chaque formation, affichés sur Parcoursup à partir du 22 janvier, sont les connaissances et les compétences attendues par les formations du supérieur. Ils correspondent à ce que les enseignants de l’enseignement supérieur estiment nécessaire pour réussir. Pour chaque formation, les attendus sont définis à l’échelle nationale, ils peuvent être complétés par les formations en fonction de spécificités locales. » (site du Ministère).

Elles doivent être formulées avant le 16 mai 2018.
L’élève peut postuler sur les formations qui l’intéressent où qu’elles soient.
Toutefois, il est important de bien vérifier, avant de faire un vœu hors de votre académie pour une licence ou une PACES, si cette formation n’est pas déjà dispensée par une université de son académie et dans laquelle il aurait plus de chance d’être admis. Un pourcentage maximum de candidats ne provenant pas de leur secteur de recrutement sera fixé pour chaque formation de licence ou de PACES dans laquelle le nombre de vœux excède la capacité. Dans ce cas, il est possible que ne puisse être accueilli qu’un nombre restreint de candidats qui ne résident pas dans le secteur.
Il comprend les éléments de motivation et d’illustration de ce qui a poussé l’élève à faire le choix qu’il indique dans Parcoursup. Il s’agit donc d’un projet de formation motivé par choix, même si les fondamentaux de l’argumentation reposeront sur les forces de l’élèves et son projet personnel. Parcoursup prévoit un espace de 1500 signes pour expliciter les principaux éléments de la motivation du candidat. Les élèves pourront cependant en écrire davantage pour mettre en avant leurs forces et leur motivation, en fonction des demandes des établissements auxquels ils candidatent. Le projet de formation motivé est automatiquement transmis par Parcoursup à l’établissement d’enseignement supérieur concerné.
A partir du 26 juin, de nouveaux vœux pour des formations disposant de places vacantes pourront être formulé si aucune affectation positive n’a été proposée à l’élève. Après les résultats du baccalauréat, la commission d’accès à l’enseignement supérieur étudiera les souhaits de formations prioritaires et fera des propositions de formation au plus près des choix initiaux de l’élève (Ministère).
Durant l’été, les lycéens effectuent une inscription administrative dans leur établissement d’accueil. Le 21 septembre 2018, tous les bacheliers qui le souhaitent sont inscrits. (voir : education.gouv).
Le choix du gouvernement n’est pas celui de la sélection à l’Université. La démarche entreprise, qui repose sur une large consultation des différents acteurs impliqués dans l’orientation des jeunes lycéens, est celle de l’information et de la recherche de la meilleure cohérence entre le projet de formation et la personnalité du lycéen.

Ce sont donc deux données qui vont se rencontrer : la description des formations (les choix) et les profils des lycéens (les candidats). La responsabilité du lycéen repose sur la description qu’il sera capable de faire du projet qu’il souhaite entreprendre. Pour cela, la réflexion que permet Parcoursup sur sa motivation est essentielle.

Ensuite, c’est la collecte d’information sur les différents parcours proposés par l’université, par les grandes écoles, par les établissements de formation,… qui lui permettra de faire un choix. Pour l’aider dans cette démarche, le gouvernement à défini des attendus nationaux pour les différentes filières. Ces attendus sont des indices qui laissent entrevoir ce qui sera exigé par les parcours au niveau des compétences et des attitudes du futur étudiant.

Les attendus sont donc des indicateurs des compétences que l’étudiant aura à mobiliser tout au long de son parcours d’étudiant dans la filière en question. Ce ne sont pas des compétences techniques liée au contenu de la filière mais des attitudes, des comportements, des aptitudes méthodologiques. Les attendus nationaux ne sont pas des critères de sélection mais les équipes en charge des recrutements se prononcent sur les profils des candidats. Ils en tiendront nécessairement compte pour dire si le profil correspond (c’est le « oui »), s’il correspond sous condition (c’est le « oui si ») ou s’il est inscrit « en liste d’attente ».

Pour obtenir un oui sans condition, il est donc nécessaire de construire son dossier le mieux possible et d’être capable de démontrer que le lycéen, élève de terminale, maitrise déjà certaines des compétences et attitudes attendues.

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